Kévin Subileau

Espace personnel

Cathédrale de Clermont-Ferrand

Datant du XIIIème siècle, la cathédrale gothique Notre-Dame de l’Assomption de Clermont-Ferrand se distingue facilement par sa couleur sombre caractéristique, due au matériau de construction utilisé : la pierre de Volvic.

Je vous propose de la découvrir ou de la redécouvrir, en prenant un peu de hauteur grâce à cette belle petite vidéo, filmée à l'aide d'un drone (tout comme la vidéo de la Sioule), et réalisée par une petite société de production spécialisée dans cette technique de tournage (Hexaprod) :

Notez que d'autres vidéos tournées en Auvergne avec la même technique sont à découvrir sur le site de la société.

binary

Linux/Unix - Conversion de bases en ligne de commande

Saviez-vous qu'il est possible de convertir des nombres de bases en bases en ligne de commande ? Et pas seulement du décimal au binaire !

Il vous suffit pour cela d'utiliser la génialissime commande bc. Il s'agit d'un petit outil, présent sur la plupart des systèmes Linux/Unix, qui permet d'effectuer des calculs en tout genre en ligne de commande. L'avantage est que vous pouvez facilement intégrer cette commande dans un script, comme toute autre commande, et ainsi effectuer de nombreux calculs à la suite ou convertir des nombres issus d'une autre commande par exemple.

Assez de suspens, passons aux choses sérieuses ! Pour faire simple, je vous propose d'étudier ces quelques exemples (le $ symbolise le prompt du shell) :

Conversion du nombre 42 du décimal au binaire :

$ echo 'obase=2;42' | bc
101010

N'est-ce pas un joli nombre ?! Plus sérieusement, on utilise la commande echo pour envoyer les ordres de calcul à bc via un pipe.

Ces ordres consistent à spécifier la base de sortie (obase, pour output base), ici en binaire donc base 2, puis à donner le nombre que l'on souhaite convertir. Les ordres sont séparés par des points-virgules, ou des retours à la ligne (dans le cadre d'un script ou de la lecture des ordres depuis un fichier avec cat par exemple).

Conversion du nombre 101010 du binaire au décimal :

$ echo 'ibase=2;101010' | bc
42

Pour effectuer l'opération inverse à la précédente, il suffit de remplacer obase par ibase pour spécifier cette fois ci la base d'entrée (input base), ainsi que le nombre à convertir bien évidemment.

Conversion du nombre 2A de l'hexadécimal au binaire :

$ echo 'ibase=16;obase=2;2A' | bc
101010

Remarquez qu'il est tout à fait possible de combiner les deux instructions ibase et obase pour convertir directement un nombre d'une base à une autre sans passer par le décimal. Je pense que vous avez maintenant compris le principe.

Bonus : Conversion de secondes en heures, minutes et secondes :

$ echo 'obase=60;7520' | bc
02 05 20

Le temps s'exprimant en base 60, il est assez simple de convertir des secondes en heures, minutes et secondes (ou minutes en heures et minutes). Il suffit de spécifier la base 60 en sortie, et de donner le nombre de secondes à convertir. Ici 7520 secondes équivaut à 2 heures, 5 minutes et 20 secondes.

Bc gère en entrée toutes les bases de 2 à 16 compris. En sortie, il n'y a presque pas de limite, tant qu'il s'agit d'une base valide (les bases -5 ou 1 sont un peu difficiles à manier ! Plus de précision dans le man ;) )

Bonus 2 : création de commandes raccourcies :

Je vous l'accorde, la base 23 n'est pas la plus courante. Si vous utilisez comme moi plus régulièrement les bases binaire, décimal, ou hexadécimal, vous avez sans doute envie d'avoir des commandes un peu plus courtes à taper. C'est possible simplement en ajoutant ces quelques lignes à votre fichier ~/.bashrc :

# Hexadécimal vers décimal
h2d(){
  echo "ibase=16; $@" | tr -s ' ' ';' | bc
}
# Décimal vers hexadécimal
d2h(){
  echo "obase=16; $@" | tr -s ' ' ';' | bc
}

# Binaire vers décimal
b2d(){
  echo "ibase=2; $@" | tr -s ' ' ';' | bc
}
# Décimal vers binaire
d2b(){
  echo "obase=2; $@" | tr -s ' ' ';' | bc
}

L'utilisation est ensuite très simple, il suffit de tapez le nom de la commande raccourcie suivi du nombre ou de la liste de nombres à convertir. Par exemple, pour convertir 101010 et 101011 du binaire au décimal :

$ b2d 101010 101011
42
43

Vous pouvez bien sûr changer le nom de ces commandes ou créer vos propres raccourcis en fonction des bases que vous utilisez le plus fréquemment.

Pour terminer, si vous souhaitez en savoir un peu plus sur bc, n'oubliez pas de consulter, comme toujours, son manuel (man bc). Vous pouvez également vous documenter sur Internet : cette page par exemple est plutôt bien détaillé.

Boieng 737-8D6 en vol

Identifier et suivre les avions en vol en direct

Le saviez-vous ? Il est possible de suivre en temps réel les déplacements des avions en vol. Ce genre de service est plutôt intéressant, cela vous permet par exemple de vous informer sur l'avion dont vous voyez les traces dans le ciel, ou encore de suivre le vol d'un(e) ami(e), d'un membre de votre famille ou d'une autre personne, et ainsi d'estimer son heure d'arrivée (réelle...).

Plusieurs sites Internet proposent ce service, un des plus complet étant selon moi FlightRadar24. Une fois sur le site, vous pourrez obtenir plein d'informations sur les avions en vol en cliquant dessus. Tout est inscrit : numéro de vol, modèle de l’avion, provenance, destination, altitude, vitesse, compagnie… il ne manque plus que les photos des hôtesses de l'air ! Vous pourrez également rechercher un avion à partir de son numéro de vol, ou rejouer son itinéraire.

flightradar24

Il y a quelques semaines, j'ai ainsi suivi en direct le vol AF439 qui a ramené Florence Cassez en France, tout en regardant les éditions spéciales télévisées. J'en ai profité pour vérifier la précision du site : à quelques secondes près, la position de l'avion près d'Orly correspondait bien aux images TV.

Comment fonctionne ces sites ?

C'est assez simple. De nombreux récepteurs ADS-B sont disposés à travers le monde, et reçoivent les informations émises par les avions eux-mêmes. Ces récepteurs peuvent appartenir à des particuliers, et chacun peut en acquérir ou en fabriquer un. Les informations collectées sont ensuite simplement affichées sur FlightRadar24. Toutefois, certains avions - de moins en moins nombreux - ne sont pas équipés d'émetteurs ADS-B, et ne sont donc pas affichés sur le site. Aux Etats Unis notamment, les avions disposant de la technologie ADS-B sont plus rare, et la plupart des données affichées proviennent de la FAA (avec un retard de 5 min, par sécurité ?). Il peut aussi y avoir des zones blanches par manque de récepteurs.

Bon à savoir, FlightRadar24 se décline aussi sous la forme d'une application Android et iPhone. Enfin, si vous êtes plutôt marin, sachez qu'un service comparable existe pour les navires : marinetraffic.com

Pour info, l'avion en miniature d'article est un Boeing 737 d'Air Algérie volant à une dizaine de kilomètres d'altitude en provenance de Paris Orly et à destination de l'aéroport de Béjaïa en Algérie (Vol DAH1019 du 3 mars 2013), photographié par mes soins au 800mm au dessus du Puy-de-Dôme.

Google, vu de l'intérieur

Il y a quelques semaines, TF1 a diffusé dans son journal de 20H un reportage intéressant sur les conditions de travail décontractées des bureaux de Google.

Dans cette multinationale, les employés ont en effet accès à de nombreux services, directement sur leur lieu de travail et souvent aux frais de Google : salle de jeux ou de sport, coiffeur, garderie, sauna, espace de relaxation,... Ils peuvent également consommer gratuitement et en illimité des fruits frais, gâteaux et boissons disponibles dans des cafétérias.

Cette stratégie, qui peut paraître surprenante à première vue, s'explique pourtant très simplement. Google pense en effet et à juste titre qu'un employé heureux est un employé qui travaille bien et qui reste dans l'entreprise. L'unique but recherché est que l'employé résolve le problème sur lequel il se trouve, peu importe le moyen. S'il doit pour cela passer quelques minutes à se détendre en buvant un café et en regardant les oiseaux, il n'y a aucun souci pour Google !

Les journalistes de TF1 ont donc pu entrer dans les locaux de Mountain View pour découvrir cet environnement très confortable, où l’ambiance relaxée et l’équipement de pointe font rêver de nombreux informaticiens. Même si le sujet est très vulgarisé (et avec un petit raccourci concernant la création d'Android), il reste intéressant de voir un reportage de ce type au 20H.

Pour les plus curieux, Google propose également de visiter ses centres de données (datacenters) sur un site dédié. Les quelques clichés diffusés permettent de se rendre compte de la démesure de cette firme, et accessoirement de voir où sont stockées l'essentiel de vos données (Google +, Gmail, Youtube, Docs, Picasa, ...) et d'une partie non négligeable de l'Internet.

Il faut savoir que Google indexe 20 milliards de pages par jour pour répondre à 40 000 recherches par seconde, sans compter les 425 millions d'utilisateurs de Gmail disposant chacun de 10 Go d'espace de stockage, les 800 millions d'utilisateurs de Youtube, les 250 millions de comptes Google +, les 500 millions de possesseurs de téléphones Android... Des chiffres qui donnent le vertige !